Marché obligataire

  • Marché financier obligataire BRVMLe marché financier obligataire affiche cette semaine une régression de 0,43% de sa capitalisation boursière à 7,84 milliards FCFA. Cette baisse s’est faite à la suite de la forte progression du marché la semaine dernière, principalement tiré par l’introduction à la cote de l’obligation de l’Etat de Côte d’Ivoire dénommé TPC.069.La valeur totale transigée par les investisseurs cette semaine s’élève à 582 millions FCFA, soit un recul de 79% par rapport à la semaine précédente (2,8 milliards FCFA). Ces échanges ont été effectués pour la majeure partie sur la valeur FCTC NSIA BANQUE 7% 2020-2025 (FNSBC.01), qui est restée stable à 6 667 FCFA. Le titre capte un volume de transaction de 582 millions FCFA, soit 88% du montant total des échanges de la semaine. Notons par ailleurs que cette obligation fait l’actualité des investisseurs en ce sens que la semaine dernière, les négociations sur la valeur s’établissaient à 1,8 milliards FCFA.Le titre ETAT DU MALI 6,50% 2021-2031 (EOM.O7) qui était revenu à sa valeur nominale lors de la semaine passée, affiche la meilleure surcote de la semaine de 7% à 10 700 FCFA. La pire décote de la semaine de 50% est enregistrée du côté de la valeur ETAT DU MALI 6,20% 2016-2023 (EOM.O1) dont le prix s’établit à 1 782 FCFA. 
  • Marché des titres publics sur le monétaireLes pays de l’union (UEMOA) ont été moins actifs sur le marché des titres publics. Ceux-ci (Bénin, Burkina et Togo) ont levé à peine 61,31 milliards FCFA. Notons toutefois que ce montant est le plus faible des levées hebdomadaires depuis le début de l’année.C’est l’Etat béninois qui aura ouvert l’activité ce mardi en levant 31,8 milliards FCFA via un BAT. Le pays, sollicitant 30 milliards FCFA auprès des investisseurs, se verra accepter l’ensemble du montant proposé par ceux. Le rendement moyen pondéré de ce BAT ressort à 3,12% pour une maturité de 364 jours.Ensuite l’Etat du Burkina est intervenu en sollicitant 40 milliards FCFA sur le marché monétaire de UMOA-Titres à travers une double émissions de OAT à maturités de 5 et 7 ans. C’est avec un peu d’amertume que le pays conclura cette levée. En effet, les investisseurs ont préféré faire la fine bouche au pays en ne proposant que 66% des besoins du pays. Cette situation est imputable au contexte politico-militaire que connaît le pays. Une déception malgré les rendements moyen pondérés sont de 5,91 pour l’OAT à 5 ans et 6,49% pour celui à 7 ans.L’ultime intervenant de la semaine fut l’Etat du Togo qui sollicitant initialement 35 milliards FCFA sur le marché, n’a retenu que 11 milliards FCFA en dépit d’un taux de couverture 104% à travers son OAT à maturité 15 ans. Il s’agit de la plus grande maturité du marché monétaire obligataire avec un rendement moyen pondéré de 6,19%. 

 Injections de liquidité de la BCEAO

  • La Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a injecté le 23 mai 4 341 milliards FCFA sur le marché interbancaire de l’UMOA.L’adjudication s’étant faite au taux d’intérêt fixe de 2%, 93 banques commerciales ont ainsi réussi à se faire refinancer auprès de la Banque centrale à hauteur de leurs besoins en liquidité.Toutefois, l’économie malienne demeure toujours rationnée au sens de la liquidité. La BCEAO a injecté 367 milliards FCFA pour un besoin exprimé par les banques de 467 milliards FCFA. Un taux de couverture en légère progression à 79%, lorsque la semaine précédente les banques maliennes ont été servies à 77% de leurs besoins. Pour rappel, cette situation est due aux sanctions sous lesquelles croule le pays depuis le début de l’année.Les injections les plus importantes sont enregistrées du côté de la Côte d’Ivoire (1 262 milliards FCFA), le Sénégal (800 milliards FCFA), le Bénin (787 milliards FCFA) et le Burkina Faso (565 milliards FCFA.  

Sékou Karamoko-SIKA FINANCE

La Rédaction

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